Ca m'a toujours impressionné que les "téléphones roses" marchent aussi bien. Enfin, je ne sais pas si ça marche très bien en fait, mais aussi loin que je me souvienne ça existait déjà !

Que des hommes (ben oui... je ne sais pas si ça existe pour les femmes...) se sentent seuls, je peux comprendre. J'ai moi aussi été seul à certains (longs ?) moments de ma vie et j'avais inventé un truc formidable que je vais vous dévoiler ici : la branlette. Pas besoin d'autre chose que d'imagination et une fois sa frustration évacuée (l'image n'est pas des plus jolies.... navré) on pouvait reprendre une vie normale. Mais qu'on ait recours à un service (payant !! Quelle horreur !) par téléphone pour se sentir désiré, c'est simplement triste.

Pourquoi je vous parle de ça ? Je vais vous répondre (oui).
Il y a quelques jours, tard le soir, avant d'éteindre la télé ma femme et moi-même entamons un zapping non pas à la recherche d'un truc génial à regarder mais c'était une sorte de ronde d'honneur avant l'extinction des feux. On profite l'espace d'une seconde de toutes ces chaînes du câble pour lesquelles on paie mais qu'on ne regarde pas ("Chasse & Pèche", "Direct 8" et que sais-je encore) et on arrive sur les chaînes polonaises. Et je vous le dis tout net : QUE DU CUL ! Chaque publicité était plus chaude que la précédente, et je ne vous parle pas d'un bout de téton aperçu à travers la lingerie, non chers lecteurs (ça fait pompeux non ?), je vous parle d'érotisme torride tout juste freiné par une mosaïque sur la quéquette du monsieur qui se fait pomper (c'est moins pompeux comme terme ça... si je peux me permettre).

Toutes ces publicités étaient pour des numéros d'appels de téléphone rose (et hop, on raccroche au sujet) ou des attrapes-crétins comme "envoyez un SMS et vous recevrez en moins de 30 minutes chez vous deux sublimes nanas chaudes et câlines qui s'occuperont de vous toute la nuit (si vous n'êtes pas livrés en moins de 30 minutes, on vous offre le livreur)".

Je me jette donc à corps perdu dans une analyse totalement fallacieuse (et non pas "phallacieuse", attention à l'orthographe, quand même !) : les polonais se sentent seuls, ou veillent très tard, ou les deux.

Je vais vous avouer un truc, là maintenant. Peut-être que ça ne restera pas dans l'article alors profitez en : j'ai déjà appelé un téléphone rose. Mais j'ai une excuse, j'avais 11 ans ! J'ai des yeux depuis tout gamin, et j'ai bien vu dans les magazines de programmes télé, en fin de bouquin, une liste de numéros "chauds" bien vendus par des jeunes femmes dévêtues. C'était déjà comme ça en 1988 (oui j'avais 11 ans y'a 20 ans, y'a pas de quoi la ramener moi aussi je sais compter), et alors que j'étais en vacances chez ma grand-mère, j'ai appelé... 2 fois... Et c'était un serveur vocal !! C'est dur, à 11 ans, la désillusion.

Je m'en suis remis, et quelque part je suis en train de me demander, si mon téléphone rose actuellement, ce ne sont pas les blogs que je visite régulièrement... Peut-être que finalement ça n'a rien à voir avec la solitude...

Bon, elle est un peu facile celle-là. M'en fout.

En tout cas, la musique adoucit les moeurs, ça c'est une réalité... sauf bien sûr quand la musique qui passe est insupportable. Mais c'est une autre histoire. Vous avez déjà fait l'amour avec de la musique en ambiance ? Quel genre c'était ? Personnellement, ça ne me fait ni chaud ni froid. J'avoue qu'avoir un élément dans l'environnement sur lequel se concentrer quand on veut éviter un départ trop rapide (hein les gars, vous me comprenez là !) est une bonne chose... Et pour ça tout est bon, pourquoi pas de la musique. Mais pour le reste, qu'on ne vienne pas me parler de "rythme" parce que je demande à voir un gars tenir du 120 bpm pendant 3 minutes... A moins d'écouter  un slow somnifère ou un 45 tours passé en 33 tours (pour les plus vieux), ça fait un peu rapide, faut pas déconner !

Faites de la musique, oui !
Je reviens sur l'adoucissant... enfin, l'adoucissement des moeurs. Rappelez vous les années 60, et 70. "Sex, drug & rock n' roll", Woodstock, l'amour libre, etc. C'était très souvent associé à un style musical, la musique permettait de se lâcher, et d'aller plus loin dans ses désirs...
Aaah, la grande époque... Je ne l'ai pas connue.

Pour être honnête, je n'ai jamais été intéressé par l'amour en groupe. C'est un autre débat (ou d'autres ébats, à vous de voir), disons que je suis un peu trop timide, et l'idée de plusieurs corps mêlés ne m'excite pas franchement... Je suis en train de me demander si c'est le sujet de cet article ou si je me laisse emporter par ma fougue épistolaire depuis trop longtemps mise en berne par un manque de temps à consacrer à ce blog ces derniers jours (rayez la mention inutile).

La musique... les musiciens... et surtout les musiciennes. Je ne trouve rien d'érotique dans un instrument de musique, à part qu'on espère (presque) tous à un moment qu'on va ramasser de la nana avec une guitare et un solo des Guns n' Roses (ou Santana, suivant les époques) potassé pendant des heures (des jours), qu'au final on ne jouera devant personne de peur de se louper lors de la représentation (une partie de cette dernière mise en situation est autobiographique, mais vous ne saurez pas laquelle)... Au final on ramasse personne (à part un pote, mais c'est juste parce qu'il est tombé de sa chaise à force de picoler, c'est aussi une autre histoire). La rock star fait rêver, mais plus par son attitude que par son (éventuel) talent de musicien. Ce qui compte, c'est donc l'attitude, et les lunettes noires.

Puisqu'on y est, on va quand même choper quelques petites photos en rapport avec la musique, et les instruments, pour illustrer l'article !