On va trouver pas mal de publicitaires qui mettent en avant un corps de femme nu pour vendre un peu n'importe quoi. On pensera aux produits laitiers, aux produits de régime, aux parfums. Encore que je puisse concevoir un certain besoin de sensualité pour un parfum, je ne comprends pas la démarche pour un yahourt.

Un secteur a toutefois la légitimité de ce genre de publicité : la lingerie ! Même un simple catalogue de VPC arrive à éveiller notre intérêt avec quelques modèles mis en valeur dans une lingerie de choix. Le maître dans ce domaine, c'est Aubade.

Oui, j'ai décidé de faire de la publicité (non rémunérée d'ailleurs) ! Voilà maintenant 16 ans que cette campagne de pub a vu le jour. Le concept est à mettre au crédit de l'agence "Colette et Flimont", il présente des "Leçons de Séduction", photo à l'appui. Cette vision sensuelle et basée sur l'humour subtil de la lingerie est un succés commercial incontestable. Je n'irai pas plus avant dans l'analyse de cette campagne, je vous laisse cliquer sur ce lien qui va vous faire un cours complet sur les règles de la réussite, en vous proposant en plus l'intégralité des photos.

Nul besoin d'être fétichiste pour apprécier la lingerie, et je me souviens des yeux écarquillés que je faisais dans mon jeune âge en regardant avec attention les courbes des mannequins dans les catalogues des 3 Suisses ou de La Redoute. Courbes pas forcément naturelles d'ailleurs, puisqu'on sait maintenant depuis longtemps que la retouche est courante, mais qu'importe, le plaisir des yeux était là, et la curiosité aussi, on devinait parfois (ou on imaginait... peut-être) une ombre évoquant les poils pubiens sous un string en dentelle.

Quant à savoir si ces pubs n'ont pour but que d'attirer l'oeil en "choquant", ou si elles font appel à un processus qui nous met face à la nudité pour nous plonger dans nos complexes, je vais laisser les psychanalistes répondre... dans l'absolu je m'en balance, je me contente  d'apprécier :-)

Ca va peut-être paraître réac, mais j'ai tout du même du mal avec la nudité gratuite ou raccoleuse. Le trop de nudité dans la publicité lui enlève son sens, et c'est ce qui fait qu'on voit des spots télés où le corps n'amène absolument rien. Je salue donc le travail des publicitaires qui savent jouer de l'image du nu en portant un message, même s'il n'est pas toujours perceptible par la masse. Et je souligne ici l'excellent travail sur "Les leçons de séduction" d'Aubade qui continuent à attirer l'oeil avec intelligence !

Sur le même principe que le fast-food, il semblerait qu'Internet et les sites de vidéos en streaming ont changé les habitudes de "consommation" de la pornographie. Je lisais ça quelque part sur le net il y a une paire de jours, et ça m'a intrigué...
Développons. Il semble que depuis l'avènement des connexions haut-débit et l'arrivée de sites comme Youporn (pour prendre un exemple), on ne cherche plus à avoir une oeuvre intégrale, un film, mais bel et bien une succession de scènes hard.

Pour être honnête, ça fait des années (j'allais dire des décennies, mais en ce qui me concerne c'est presque vrai... déjà...) que je regarde un film porno par passages d'une dizaine de minutes, sautant de scène en scène, zappant les dialogues et la trame de l'histoire (oui oui, j'aurais pu mettre des guillemets ici). En soi ça n'est donc pas une découverte, pour moi, consommateur de porno depuis mon plus jeune âge. Internet a remplacé les cassettes VHS et lorsque j'ai besoin de "décompresser", une scène tirée de n'importe quel film et montrant une action à mon goût fait l'affaire (vous comprenez ce que je veux dire j'imagine).

Seulement ça change la donne pour les gens qui fabriquent ce genre de produit ! On ne réfléchit donc plus forcément en "histoire" et en "métrage" (quoi que la vidéo a depuis longtemps remplacé la pellicule dans ce domaine... rentabilité maxi !) mais bien en "scène" ou en "action". Les plateformes de diffusion porno en streaming ne s'encombrent pas de l'emballage, balançant un produit formaté allant à l'essentiel. Il subsiste un problème je crois si on avance dans cette voie : la fin de la starisation ! Quid de la notoriété d'une actrice porno si de toutes façons sa prestation ne concerne plus qu'une performance physique, une brune remplace alors sans difficulté une autre brune, et n'importe quelle blonde à forte poitrine fait l'affaire... Est-ce qu'on aura encore des stars du X dans 10 ans, comme on a pu en avoir sur les 30 dernières années ?

D'un autre côté, on bénéficie maintenant de porno gratuit. Ce n'était pas le cas il y a 10 ans. Le fait que faire du porno et le diffuser soit maintenant à la portée de tout le monde a peut-être bien tué le marché, et les distributeurs établis n'ont qu'à bien se tenir, et réagir vite, pour s'adapter à la diffusion en streaming gratuit, en proposant des alternatives "abordables" (j'estime que 30€ par mois pour un site "porno pro" c'est beaucoup trop)... sous peine de se faire tuer par le monde amateur, qui parfois peut aisément être qualifié de semi-pro...

Tout le monde se souvient de la pub "mangez la banane par les deux bouts". Enfin, je dis "tout le monde", il faut avoir un peu plus de 20 ans quand même... C'est un fruit vachement phallique la banane. Ce n'est pas le seul, c'est vrai, mais même ce slogan montre à quel point on peut jouer sur l'ambiguïté banane/phallus. En plus, c'est vachement bon (la banane), surtout dans un banana split ;-)

J'ai conscience de ne pas être du tout à propos en plein mois de mai avec ce fruit, puisqu'on va surtout en trouver d'octobre à janvier, un peu les mois en "r", comme pour les huîtres (autre aliment à connotation sexuelle, mais c'est quand même moins classe).

La banane est un fruit très nourrissant, et très digeste de par sa faible teneur en graisse. Cette petite chose est "domestiquée" depuis 10 000 ans ! Une petite dernière chose pour parfaire votre culture bananière avant de passer à ce qui vous intéresse dans le fond j'en suis sûr : son usage sexuel ; la banane sauvage a des graines, celles que nous mangeons sont des bananes non fécondées dites parthénocarpiques... et heureusement parce qu'il paraît que les graines sont vraiment dures...

La banane a cet avantage de la taille. La texture m'intrigue un peu par contre. Qu'est-ce que ces jeunes filles préfèrent : banane épluchée ou banane non épluchée ? Parce que franchement si je devais m'amuser avec une banane et ma femme (n'étant pas doté de tous les attributs dont ma femme dispose), j'aurais peur d'en perdre un morceau... D'un autre côté (d'un point de vue écriture), non épluchée il reste la "pointe" du fruit qui me semble potentiellement être une source de blessure... Vous croyez franchement que c'est le jouet idéal ?!

Et pourtant ça semble fonctionner... démonstration en vidéo (cliquez sur les images) :





Ici c'est la version non épluchée qui est choisie... je crois que c'est le mieux, l'essentiel étant de ne rien gâcher et de la manger ensuite cette pauvre banane...

Bien sûr tout ça n'est qu'un pretexte pour parler cul... J'aime assez les jeux "fruits et légumes", la banane est sûrement l'un des plus accessibles, et ça ajoute à l'érotisme parfois discutable d'un jouet en plastique. Il y a plein de possibilités : carottes, concombres, courgettes voire même courges pour les plus cour(ge)ageuses (ou courageux, je ne suis pas sectaire) !

Racontez votre propre expérience, ou vos fantasmes, c'est l'occasion ou jamais... je ne parlerai pas tous les jours de fruits et légumes...