G.Taiko - Blog Amateur - Ecrits & Images

Comment est-ce que je pourrais ne pas vous parler de J., cette collègue qui depuis 8 ans maintenant me pose un sérieux cas de conscience et me fait ce petit effet troublant.

Elle est mariée, je suis maintenant marié mais je ne l'étais pas quand je l'ai connue. Je n'ai jamais osé dévoiler quoi que ce soit de ce que je pense d'elle, puisque je suis sûr que c'est une femme fidèle. Puis j'ai rencontré ma femme et je ne me suis plus fait d'illusion. Il reste cependant ce petit "trouble" quand je suis avec elle.

Elle a un ou deux ans de plus que moi, je ne sais pas trop en fait. Elle parle assez librement de "sexe" (je mets des guillemets, parce que c'est bien plus subtil que ça). Je sais par exemple qu'elle se rase tous les poils du sexe, qu'elle apprécie la sodomie, qu'elle n'avale pas quand elle suce son homme, qu'elle fait du 95D et qu'elle le porte bien, et elle n'est pas gênée quand au boulot une vidéo porno arrive dans une boite mail (non, vous ne saurez pas où je travaille, mais de toutes façons cette mode est terminée maintenant - on rigole pas avec la sécurité informatique dans un grand groupe).

J'ai le souvenir ému d'un entrebaillement de chemisier, laissant entrevoir son soutien-gorge au travers duquel on pouvait voir quelques infimes parties de la peau de ses seins. J'ai le souvenir d'un décolleté un peu provoquant qui rendait difficile toute concentration quand on lui parlait.

En 8 ans, son physique a un peu changé. Elle a eu un enfant, et les kilos pris n'ont pas tous été perdus. Ces changements n'ont rien enlevé à son charme, elle remplit simplement encore un peu plus son chemisier, et ses formes généreuses continuent de me donner des envies de sexe torride, puisqu'évidemment je ne peux pas l'imaginer sage au lit...

Tout ça n'est que fantasmes. Mais ces fantasmes sont parfois tellement prenants, que j'ai du mal à rester de glace quand je suis avec elle. Si elle est forte, elle aura perçu mon trouble peut-être, je fais quand même très attention à ne provoquer aucune gêne, ni pour moi (bien sûr), ni pour elle. Tout ça restera dans ma tête, une proposition indécente ruinerait à coup sûr notre amitié et dans l'hypothèse hautement improbable où la proposition viendrait d'elle, je suis sûr que je la refuserais... en rougissant de la tête aux pieds...